






Texte et photos avec l’autorisation du Bibliothèque nationale de France- gallica.bnf.fr https://www.bnf.fr/fr
Les Sports Modernes, 9e Année, 11e Série, No. 15, juillet 1906
LE GRAND PRIX DE L’AUTOMOBILE-CLUB DE FRANCE
« Ah ma chère, qu’entends-je ? qu’apprends-je ? Vous avez assisté à la victoire de Szisz, au triomphe des Renault ? Quelle chance vous avez eue ! Et comme je vous envie ! Vite, de grâce, contez-moi cela, tout cela, et sans omettre un détail, car moi, voyez-vous, l’automobile ça me passionne, et sans mon monstre de mari, sans mon odieux Gabriel, j’y serais allée, moi, à Pont de-Gennes. N’est-ce pas que ce fut très bien r On m’a dit que le Tout-Paris, le vrai, le chic Tout-Paris y était ; que, sans la présence d’un ministre et de quelques députés de la gauche, c’eût été vraiment bien, très bien Est-ce vrai ?
— Oui !… Délicieux ! Que je vous plains d’être restée ici ! Mais, chère amie, Paris devait être vide ! Ce fut, là-bas, un véritable meeting, aristocratique. Si vous aviez vu ces tribunes ! Un coup d’œil ravissant et presque invraisemblable. Imaginez le plus étincelant des pesages de Longchamp transporté au milieu d’une plaine éloignée, dans une solitude de sable hérissée de sapins. A l’ombre du vélum des tribunes, crème et or, d’une ligne jolie d’où l’on ne voyait pas grand-chose, c’est vrai, mais où l’on était si bien vu, une assistance incomparable. Ah doux Jésus comme je me félicite de n’avoir point écouté Gaston ! Si je l’avais cru, je serais partie avec rien, un accoutrement de chauffeuse ! « Vous verrez, me disait-il, l’inutilité de toutes vos coquetteries ! Vous ne rencontrerez que des gens en cuir ou en toile. » J’en ai fait à ma tête, et bien m’en a pris. Je n’ai jamais vu tant de toilettes !
— Pas possible
— Surprenant, mais vrai C’est le genre maintenant, et il est bon, ma foi ; on ne voyage plus en automobile avec des robes de circonstance ; c’est de mauvais goût…, comme pour un homme faire de la bicyclette en culotte courte, et pour une femme en même tenue. Des robes claires, de la gaze, des linons, des tulles, des dentelles, des grands chapeaux, des fleurs, des fruits, des plumes, tout ce que nous aimons et tout ce qu’ils adorent.
— Mais c’est le triomphe de l’automobile fermée
— Naturellement ! Et vous comprenez pourquoi ce meeting du Grand Prix de l’A. C. F. fut charmant. On se rendait visite de loge en loge ; présentation, souvenirs de soirée, de château… ; des invitations pour les vacances…
Ah ! chère amie, j’en ai des bavardages sur la planche et des flirts ! Quel mois d’août je me suis préparé Et l’on se retrouvait au buffet, dont le premier service rappelait, à s’y méprendre, le déjeuner au pesage dé Chantilly avant le Derby ; et, la course terminée, ce fut la fuite amusante et pittoresque dans la confusion des voitures allant peu à peu s’éparpillant, pour des gîtes choisis aux alentours du circuit… Vous connaissez le pays ?
— Non, hélas !
— Quel dommage Un amour de pays, gracieusement accidenté, délicieusement vallonné ; c’est le pays des Alpes mancelles ; des bois, des forêts, des vallées souriantes, exquises de fraîcheur ; de coquets villages ; de belles demeures seigneuriales, et, un peu partout, d’adorables villas, perdues dans les verdures au bord de ruisseaux jolis. Ceux qui n’étaient pas invités dans les châteaux avaient loué les villas, et ainsi en fête, ce charmant coin de terre eut l’air, pendant quelques jours, d’un extraordinaire pays de Cocagne, où l’on ne connaissait que la joie, la gaieté, la bombance et la richesse.
— Misérable Gabriel !
— Vous pouvez le maudire. Songez qu’il y avait là S.A.I. la grande-duchesse de Mecklembourg, qui présidait avec S.A.R. le duc de Parme ; le prince Murat, le prince d’Arenberg, le prince de la Tour d’Auvergne, le comte de Pourtalès, le prince de Broglie, La Rochefoucauld ; Madame de Noailles…, et tant et tant que je ne sais plus. Et des choses amusantes, ma chère, amusantes au possible. Imaginez donc que l’A.C F. a offert un déjeuner à la grande-duchesse et au duc de Parme, déjeuner auquel ont été invités le ministre, M. Barthou…, et sa suite ; on ne savait comment en régler le protocole. C’est un attaché du cabinet qui, tout ému, en fut chargé ; il consulta, paraît-il, M. Gérault-Richard, qui fut mis dans une bruyante et irrésistible gaieté lorsqu’il apprit que le duc de Parme était Altesse Royale d’Autriche. Et devant le baron de Zuylen, tout interloqué et un peu inquiet d’une si abondante bonne humeur, le député de s’écrier, dans un rire sonore : « Ah ! ah ! il est duc de Parme comme les choux « sont de Bruxelles. »
— C’est charmant !
— N’est-ce pas ?… Et cent autres anecdotes pareilles qui ont égayé notre séjour aux champs sportifs de Pont-de-Gennes. Car tout ne fut pas drôle ; il fallait se lever aux heures auxquelles on a l’habitude de se coucher, pour être aux tribunes avant que la troupe n’ait interrompu la circulation ; on arrivait dans des flots d’une poussière brûlante pour les yeux, parce que chargée des cristaux arrachés au fâcheux goudron qui donne aux routes sur lesquelles on le répand la tristesse d’un chemin en deuil; puis ce furent les heures lourdes et suffocantes sous les tentes des tribunes surchauffées par un soleil impitoyable, dans une atmosphère presque irrespirable, où flottaient, légers, libertyens, étouffants, les sables ardents des sapinières piétinées ; des heures d’émotions et d’enthousiasme, mais aussi d’une soif et d’une faim longtemps maîtrisées pour échapper autant que possible aux écœurements inévitables des buffets assaillis, débordés.
Que buvait-on ? que mangeait-on ? Dans quoi buvait-on ? Et avec quoi mangeait-on ? On ne sait pas Pouah ! pouah ! pouah ! L’hygiène et le sport ne font pas toujours bon ménage. Songez qu’il a été servi, en deux repas, plus de 5,000 déjeuners… à 12 francs… par un personnel qui, mis sur les dents, n’avait pas le temps d’y regarder de bien près pour assurer la tenue du service.
— A la course comme à la course
— Dame Quand on n’a pas ce qu’on veut, on mange ce qu’on a ! Mais, pour le second jour, les délicats et les délicates avaient pris leurs précautions. On a apporté à manger. Et là, que ce fut donc drôle ! La nuit, dans la hâte des départs, dans la traversée des villages tout éveillés, on avait dévalisé les épiceries et les charcuteries… Dans la lumière glabre du matin, nos grandes dames en gaieté, s’amusant follement de cette partie de campagne, procédaient elles-mêmes à leurs achats culinaires. Ce fut inénarrable : on acquit des boîtes de sardines, des jambons, des conserves, des saucissons, du gruyère, des miches de pain, des litres de vin…, et, lorsqu’aux tribunes onze heures sonnèrent aux estomacs, on eut ce spectacle unique et charmant, de grandes dames en fringantes toilettes, avec des messieurs tirés à six épingles, croquant, grignotant à dents aiguës des charcuteries étalées en des papiers gras développés sur les banquettes drapées d’andrinople rouge.
— Que ce devait être amusant !
— Amusant… mais mauvais Pour le culinaire, ma chère amie, le pittoresque ne remplace pas la délicatesse des mets, le savoureux des sauces. Mais une fois n’est pas coutume, et je vous assure que tous les petits ennuis ont été oubliés pour les beautés et les péripéties empoignantes du spectacle.
— Narrez-les-moi
— Bien volontiers. Vous connaissez le vainqueur, Szisz ; il fut admirable comme sa voiture, la rutilante Renault. Quel gracieux engin ! De l’harmonie dans les lignes ; un ensemble parfait de fini, d’équilibre ; quelque chose qui, sans avoir l’air d’un monstre de course, donnait une étonnante impression de force et de vitesse ; riche de nombreuses conquêtes mécaniques nouvelles dont les hommes, ces vrais monstres, épris de technique, parlaient avec un enthousiasme débordant. Ils se pâmaient en devisant sur les innovations des Renault : un carburateur révolutionnaire, un frein prodigieux, une suspension stupéfiante, et cent autres détails que la Victoire aux ailes d’or a ratifiées et consacrées. Ce Szisz fut magnifique. Quel conducteur De l’entrain, du calme, de l’audace, de la prudence, et une énergie !… Quelles ovations ne lui a-t-on pas prodiguées ? Elles allaient à lui naturellement, et à la voiture aussi, j’allais dire surtout, car, vous le savez comme moi, la Renault, c’est l’automobile préférée de la Parisienne, dont elle a l’élégance, le galbe ; c’est fini, léger, séduisant, et, comme la Parisienne est infatigable au plaisir, la Renault, elle, est infatigable à la route, sa joie. Douze cent quarante-quatre kilomètres en douze heures quatorze minutes… le vicomte de Chambranle a fait le compte… cela représente une vitesse moyenne de cent deux kilomètres à l’heure… c’est effrayant ! Quelle impression, le second jour, lorsque Szisz a passé devant nous à cent quarante-neuf kilomètres à l’heure Un coup de clairon… c’est lui… il est passé… ; un tourbillon rouge… disparu.















— Et dire que je n’ai pas vu cela
— Quand Szisz a terminé, ce fut le bel, le fol enthousiasme.
MM. Louis et Fernand Renault, les constructeurs, étaient là ; ils ont pu juger des sympathies qu’ils avaient, de la popularité qui les entourait. J’ai entendu le baron de Zuylen affirmer que les créations des usines de Billancourt étaient les plus extraordinaires des œuvres industrielles dues au plus modeste et au plus fécond des génies mécaniques, Louis Renault, à qui sont allées d’ailleurs les plus formidables acclamations que j’ai ouïes de ma vie. Il en avait les larmes aux yeux. J’ai claqué deux paires de gants il applaudir. Et dire que sans ce sale goudron, qui a littéralement aveuglé les deux autres conducteurs des Renault, Richez et Edmond, l’équipe rouge tout entière terminait au complet la gigantesque randonnée.
— On ne peut avoir tous les bonheurs à la fois
— Mais ce qui fut empoignant, émouvant, au-delà de toute expression, ma chère amie, ce fut le match engagé durant plus de 1.200 kilomètres entre l’Italien Nazzaro sur sa Fiat et le jeune Albert Clément sur sa Bayard-Clément Nous en avons vécu toutes les péripéties avec une douloureuse angoisse ; trois fois les deux audacieux rivaux se sont dépassés devant nous, tour à tour premiers. L’Italien, le grand et placide Nazzaro, est sorti vainqueur du match avec son infernale voiture Fiat, qui nous a causé les mêmes peurs qu’en Auvergne, l’an dernier, dans la coupe Gordon-Bennett. Pour un peu, l’industrie italienne triomphait… Il est vrai qu’on n’est jamais battu que par les siens. L’Italie, c’est la nation sœur… sœur, mais quelle adversaire ! Le marquis de Chasseloup-Laubat, qui est dans l’automobile ce que le baron de Teil est dans le monde du cheval, un arbitre, a déclaré qu’on pouvait faire aussi bien que les Fiat, mais pas mieux. Le fait est que les voitures sont magnifiques ; elles se sont d’ailleurs taillées la bonne part en prenant, dans le classement, la seconde et la cinquième place.
— J’aime les Fiat ; le nom est joli…
— Et la voiture, donc ! Quant à Albert Clément, il était navré.
Battu de trois minutes sur 1244 kilomètres… il y a certes de quoi être vexé ! Mais qu’y faire ? Les ovations qu’on lui a prodiguées n’ont pu le dérider. Il était furieux : ce n’était pourtant ni sa faute ni de celle de la voiture s’il avait été battu Sa Bavard-Clément a roulé comme un chronomètre aux allures d’une trombe… Quels splendides passages il a faits ! Seulement comme tant d’autres il a couru sans les jantes démontables. Ah ces jantes démontables, quel succès, ma chère amie, quel succès En deux ou trois minutes, ma chère…, vous entendez…, en deux ou trois minutes, un pneumatique neuf, tout gonflé, est substitué au pneumatique crevé. Sur leurs voitures, Szisz et Nazzaro avaient la précieuse, l’indispensable jante ; Clément, lui, ne l’avait pas ; il a perdu un temps considérable dans les quelques réparations auxquelles il a dû se livrer, et pourtant, il n’a été battu que de quelques petites minutes, de quelques minutes qui prouvent et l’excellence de sa voiture et celle du Dunlop qui, avec lui, s’est classé le premier des pneumatiques ordinaires à 97 kilomètres de moyenne à l’heure.
— Vous discourez comme un ingénieur E. C. P.
— Je ne fais, ma chère amie, que vous répétez ce que j’ai entendu conter autour de moi. Et puis, si vous raillez, je me tais…
— Point d’ironie ! Désormais, je serai respectueuse. Que je suis sotte d’ailleurs ! Les dames ne peuvent-elles parler auto comme elles parlent cheval… et n’y risquent-elles pas au surplus d’y effaroucher moins leur pudeur ?
— Autres temps, autres conversations !… Je continue donc. Je vous ai parlé des trois premiers ; passons au quatrième : ce quatrième, c’est Barillier, le premier des Brasier, autres victimes des jantes démontables qu’elles n’avaient point. Les trois plus belles voitures de la course, d’une ligne impeccable, d’une étonnante souplesse et d’une rapidité foudroyante, les trois Brasier ont été les seules à terminer toutes trois la course. Mon mari m’a affirmé que cette prouesse était sans exemple et qu’elle prouvait plus que tout autre exploit de vitesse la merveilleuse régularité d’une production. Je vous le dis comme on me l’a dit.
— Et je vous en remercie, chère amie.
— Le premier jour, les Brasier étaient en tête ; on crut qu’elles allaient poursuivre dans le Grand Prix leurs étincelants succès de victoires dans la coupe Gordon-Bennett…
— C’eût été sensationnel
— Oui mais viennent le soleil…, la chaleur… et les pneumatiques de se mettre à faire des leurs… Baras, d’abord, qui était alors premier avec 208 kilomètres en 104 minutes, puis ses compagnons Barillier et Pierry perdent du temps en d’épuisantes réparations…, avec le temps, du terrain, et, avec le terrain…, la course.
— La fortune est capricieuse…
— Certes… ! et si ce sont toujours les mêmes qui se font tuer, ce ne sont pas toujours les mêmes qui gagnent. Chacun a son petit lot de guigne…. Telle la Panhard. Notre grande maison nationale, l’orgueil de notre industrie, traverse sa passe de malchance. Elle avait au Circuit de la Sarthe trois voitures qui, de beaucoup, se trouvaient être les plus vites du lot. Très vites, trop vites peut-être, car deux sur trois sont allées au fossé ; la troisième a brillamment terminé sixième avec M. Heath au volant.
—Quel beau conducteur !
— Il est parfait
— N’est-ce pas ? Je le trouve très sport, très smart, avec sa haute taille, son flegme, sa correction, sa tête douce et énergique, blond…, yeux bleus…
— Peste ! Et vous avouez tout cela sans rougir ! Si Gabriel vous entendait !
— Mais il ne m’entend pas !
— Ça se voit ! Vous ai-je tout dit ? Voyons… Non ! pas encore ! Tant pis s’il y a quelque désordre dans mon récit ; quand on m’interrompt moi, je perds le fil de mes idées…, que vous importe-t-il de savoir encore ? que sur onze voitures qui terminèrent, cinq le devaient il leurs pneumatiques Continental, que mon mari appelle le Kaiser de la route ! Et que Gabriel — rien de votre mari, ma chère — Gabriel le roi du volant avait adopté l’antidérapant Samson sans qui l’automobile est un sport plus dangereux que la plus périlleuse des acrobaties !…
Vous savez tout cela… autre chose donc Et puisque j’ai parlé de guigne, que je vous signale celle monumentale des Mercédès et des Lorraine-Dietrich, qui, toutes les deux, ont souffert : 1e de leur vitesse qui en a conduit trois au fossé où, en des heurts un peu brusques, elles ont endommagé leur robuste structure ; 2e des souffrances de leurs conducteurs aveuglés par le goudron et 3e de celles de leurs pneumatiques insolemment éprouvés par les silex de la route. Elles étaient si belles, si fièrement belles, ces Mercédès et ces Lorraine-Diétrich que, par amour du beau, j’aurais voulu les voir à la victoire ; elles sont vraiment de noble mécanique et l’on comprenait en les voyant dans leur altière silhouette d’acier l’engouement des milliardaires américains pour ces superbes voitures.
— Quelle prestigieuse vendeuse d’automobiles vous feriez! Mais maintenant que je sais qui gagna et qui perdit donnez-moi quelques d’à côté?
— Les voici. Le vainqueur porté en triomphe… Louis et Fernand présentés au ministre qui les accable d’éloges gouvernementaux… C’est le ruban rouge pour Louis Renault au prochain Salon… René de Knyff qui triomphe du triomphe de l’épreuve…, la course qui se termine…, la fuite éperdue des spectateurs, des officiels et des organisateurs…, un silence complet et surprenant succède brusquement aux rumeurs, au tintamarre de la journée…, les tribunes, les enceintes tout à l’heure si animées sont désertes maintenant, et, sur le tard du jour mourant, à la nuit qui descend, une foule dépenaillée surgit tout à coup des bois et encombrée de paniers ou traînant des brouettes qu’elle remplit, elle fait main basse sur tout ce qui traînait ou qu’avait laissé dans son départ hâtif l’autre foule élégante et tapageuse venue des lointains où elle s’en était retournée. En face des tribunes, perdues parmi les arbres, pointaient blanches et vertes les tentes du campement des touristes épris de plein air qui restaient avec moi les derniers spectateurs du pillage final. C’était curieux, étrange et triste, et j’eus l’impression de ce que doit être un champ de bataille après la bataille. Et je partis alors pour Paris, dans le calme impressionnant des soirs d’été, par des chemins aimables qui couraient capricieusement à travers des paysages magnifiques que n’avaient point souillés les foules sportives en liesse.
……………………..
Et c’est ainsi que l’une raconta à l’autre le Grand Prix de l’automobile — FRANTZ REICHEL.



Explications des photos.
LE GRAND PRIX DE L’AUTOMOBILE-CLUB DE FRANCE – LE GRAND PRIX DE L’A. C. F. – LE CIRCUIT DE LA SARTHE
1. A PONT-DE-GENNES. — PASSAGE DE TESTE SUR VOITURE PANHARD-LEVASSOR (pneus Michelin) (Photo Ehrmann)
2. Marquis de Chasseloup-Laubat – M. Rives – Comte Récopé – M. Bartou la Grande-Duchesse Anastasie – le Duc de Parme (Photo Delton)
LE CIRCUIT DE LA SARTHE. — LA TRIBUNE OFFICIELLE A PONT-DE-GENNES – M. Brasier – M. Louis Renault (Photo Rol.) – VAINQUEURS D’HIER ET D’AUJOURD’HUI
3. A. Clément fils fait peser sa voiture munie d’antidérapants Samson – M. Renault et Edmond surveillent le réapprovisionnement de la voiture 3 après le pésagehotos Ehrmann) – LE CIRCUIT DE LA SARTHE. — A PONT-DE-GENNES – CAMPEMENT A PONT-DE-GENNES
4. SZISZ – Vainqueur du grand prix de l’A.C.F. – RICHEZ – EDMOND – LE CIRCUIT DE LA SARTHE. — L’ÉQUIPE RENAULT FRÈRES
5 M. BARTIIOU, MINISTRE DES TRAVAUX PUBLICS, FÉLICITE SZISZ ET MM. RENAULT FRERES DE LEUR VICTOIRE (Photo Rol.)
SZISZ, VAINQUEUR DU GRAND PRIX DE L’A. C. F. SUR VOITURE RENAULT FRÈRES. Munie de jantes amovibles Michelin (1244 kilomètres en 12 h. 11′ 7″. — Moyenne : 102 kilomètres à l’heure)
6 RICHEZ, SUR VOITURE RENAULT, munie de pneus Michelin – EDMOND, SUR VOITURE RENAULT, munie de pneus Michelin
LE CIRCUIT DE LA SARTHE. — L’ÉQUIPE RENAULT FRÈRES
7 SZISZ, SUR VOITURE RENAULT FRÈRES (jantes amovibles Michelin) VIENT DE DOUBLER FITZ SHEPPARD DANS LA DESCENTE DE LA BELLE INUTILE
LE Baron DE TURCKHEIM – LE Baron H. DE ROTHSCHILD – M. CLÉMENT PÈRE – M. L. RENAULT – M. DESSON – M.R. DE KNYFF
L’ARRIVÉE DE SZISZ sur VOITURE RENAULT (jantes amovibles Michelin) – M. L. RENAULT MARTAUD, mécanicien SZISZ (Photos Rol.)
Szisz, après sa victoire sur voiture RENAULT, quille le pare où il a remisé sa voiture, et accompagné de M. L. RENAULT, le constructeur, suivi de son mécanicien MARTAUD, se rend, à la tribune officielle pour être présenté au Ministre des Travaux publics.
8 NAZZARO – Sur voiture F.I.A.T. (jantes amovibles Michelin) – 1er de la 2° journée ; 2° du classement général (Photo Rol.)
LANCIA sur voiture F. I. A. T. (jantes amovibles Michelin) passe EN VITESSE A CONNERRÉ (Photo Branger)
9 NAZZARO sur voiture F. I. A. T. (jantes amovibles Michelin) 1er de la 2e journée et 2e du classement général rentre au parc du pesage suivi par ALBERT CLÉMENT FILS, (ERNEST LOSTE, Champs-Elysées, Paris.)
10 M. ALBERT CLÉMENT FILS – 3e du classement général sur voiture Bayard-A. Clément (Photo Branger.)
ALBERT CLÉMENT FILS EN VITESSE DANS LE TOURNANT DE CONNERRÉ
Sur voiture BAYARD-A. CLEMENT (pneus Dunlop, premier des pneumatiques montés sur jantes ordinaires) (Photo Branger.)
11 DÉPART D’ALBERT CLÉMENT FILS, SUR VOITURE BAYARD-A. CLÉMENT (pneus Dunlop) (Photo Branger. Photo Ayié.)
12 BARILLIER SUR VOITURE BRASIER (pneus Continental) EN VITESSE A T.A FERTÉ-BERNARD (Photo Branger.)
BABAS, SUR VOITURE BRASIER, CHANGEANT SES pneus Continental SUR LA ROUTE DE SAINT-CALAIS (Photo Biard.)
13 BARAS SUR VOITURE BRASIER (Pneus Continental) EN VITESSE DANS LE TOURNANT DE CONNERRÉ (Photo Branger.)
PIËRRY SUR VOITURE BRASIER (Pneus Continental) DANS LE VIRAGE DE LA FOURCHE D’AUVOURS (Photo Branger.)
14 DURAY, SUR SA LORRAINE-DIÉTRICH (pneus Michelin) EN VITESSE A LA FERTÉ-BERNARD (Photo Branger.)
GABRIEL SURVEILLANT LE MONTAGE DE L’ANTIDÉRAPANT SAMSON SUR SA LORRAINE-DIÉTRICH (Pholo Rol.)
15. JENATZY – MARIAUX – LE CHEVALIER FLORIO (Photos Branger.) – L’ÉQUIPE MERCEDES AU CIRCUIT DE LA SARTHE
AUX TRIBUNES DE PONT-DE-GENNES. — LE RAVITAILLEMENT DE LA MERCEDES DE MARIAUX (PNEUS Continental) – Le gonflement des pneus se fait au moyen d’un obus de gaz comprimé. – LE CHEVALIER FLORIO se rendant ail pesage sur sa MERCEDÈS – M. HENRI ROTHSCHILD donne des soins à JENAIZY dont les yeux sont brûlés par des poussières de goudron – MARIAUX sur sa MERCEDÈS dons le périlleux virage de la Fourche d’Auvours. (Photos Branger.)
LES MERCEDES AU CIRCUIT DE LA SARTHE
15.04.2025 – Translation by deepl.com is on it’s way